Du sens des mots et de leur signification

J’apprends par une amie qu’il y aura prochainement dans une grande ville de France un colloque sur la conscience. Génial, super, je m’y serais bien rendu mais faute de « menue monnaie » et de temps je ne pourrai pas y aller.

La conscience comme sujet d’étude donc, c’est passionnant mais ce n’est pas gagné.

En fait quand on parle de la conscience on parle de quoi ou plus exactement de laquelle ?

Car quitte à étudier quelque chose autant que l’on soit tous d’accord sur la définition de la chose que l’on étudie, non ?

Un dictionnaire littéraire me donne-t’-il la même définition de la conscience que ce que pourrait m’en dire une revue de référence sur la psychanalyse et quid de la conscience en terme spirituel ?

Une étude fondée sur la physique au sens large dont l’objet serait la conscience, personnellement cela me passionne mais en définitive on ne me donne toujours pas la définition de ce qui est étudié.

Il y a ceux qui veulent en savoir plus mais qui au moins ont pour base un « organe commun » à savoir le cerveau.

Après il y a ceux qui me diront que ce n’est qu’une question de perspective, la conscience vue par… Mais, quand même, j’ai du mal à imaginer ce que peuvent donner des perspectives différentes d’un objet non défini. A moins que ce soit les perspectives dans leur ensemble qui finissent par définir l’objet.

Bref, je me perds en conjectures.

J’ai depuis longtemps réglé ce problème de sens et de symbolique. Plusieurs étapes m’ont été nécessaires.

Tout d’abord j’ai choisi la définition mais également l’interprétation qui se rapprochait le mieux de mon expérience :

« Toute apparence est illusion et le témoin de cette illusion est le Soi. Ce qui est vu, c’est-à-dire l’apparence, est factice et ce qui perçoit est le Soi. D’après un texte des Védas, il n’existe que deux paramètres : ce qui est vu et ce qui voit. Le Védenta confirme cette position : Il n’y a rien d’autre dans le monde que ce qui est observé et celui qui observe. Â»

Sri Siddharameshwar Maharaj dans : Embrassé l’immortalité compte rendu n°2

Donc, en ce qui me concerne, la conscience c’est un ensemble, c’est tout à la fois ce qui est vu et ce qui voit. C’est un bon point de départ. Pour le reste on verra plus tard d’autant qu’il y a déjà de quoi exercer ses petites cellules grises. De la nature de ce qui est vu, de la nature de ce qui voit, de la nature du lien entre les deux etc…

Puis j’ai défini ce qui me semblait important dans le cadre de mes recherches et cela se résume en une expression « être conscient de… ». De quoi suis-je conscient ?

Pour faire simple ce qui va m’intéresser c’est :

  • ce que je vois et non pas l’oeil, le cerveau etc…
  • ce que j’entends et non pas la structure interne de l’oreille, etc…
  • ce dont je suis conscient et non pas la conscience par elle même.

Ceci est particulièrement important en ce qui concerne l’expérience en dehors du corps.

Si l’on veut étudier cette expérience cela ne pourra avoir un intérêt que si les chercheurs partent d’une base de connaissance commune.

Or, il me semble que les points communs, à la base de toute expérience, c’est que nous sommes conscients de quelque chose et que ce dont nous sommes conscients est de la même « clarté », a minima de la même acuité, que ce dont je suis conscient quand je suis éveillé (que je ne dors pas).

écrit par Y’OUT

C’est ce qui fait d’abord et avant tout la force d’une telle expérience.

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