Il donne, il ne prend pas
Par Lee Lahoud
« Lorsque j’avais 11 ans, mon père s’est tué.
Ma mère s’est mise à boire, ce qui l’a rendue émotionnellement incapable de m’aider à comprendre ce qui s’était passé pour nous ou pour lui, ou à y faire face. J’avais appris au catéchisme qu’il n’y avait pas pire péché que le suicide ; alors, je m’inquiétais de ce qui était arrivé à mon père. Était-il en enfer ? Était-ce d’une manière ou d’une autre de ma faute ?
Le seul endroit que je connaissais ou aller chercher des réponses était l’église. J’ai donc fait part de mes soucis à mon pasteur. Ce dernier m’a dit que mon père était sans aucun doute en enfer et, qui plus est, que j’irai aussi ainsi que mes enfants et les leurs pendant quatre générations. Il a ajouté que les enfants doivent endosser les péchés de leur père. Quelqu’un devait payer pour le suicide de mon paternel et ce quelqu’un, c’était moi.
J’étais dévasté. Il me semblait ne plus avoir de raison de continuer à vivre. Pourquoi avoir un jour des enfants en sachant qu’ils étaient condamnés dès la naissance ? Je suis allé à la maison et, assis sur le plancher de ma chambre, j’ai décidé de mourir.
C’est alors que j’ai vu une lumière. J’ai tout d’abord pensé que c’était le soleil qui entrait dans la pièce mais il y avait vraiment dans la lumière, installé jambes croisé sur le sol avec moi, un homme très heureux qui souriait. Il avait de beaux cheveux, longs et brillants. J’étais fasciné par sa chevelure et par le fait qu’il était si heureux ! Nous avons eu une conversation qui sur le moment semblait la chose la plus normale et la plus naturelle du monde. Il m’a dit que je pouvais mourir si c’était mon désir, que le choix me revenait entièrement.
Il n’y avait aucun jugement lié à cela, ni bien ni mal ; il y avait simplement des conséquences. Quel que soit mon choix, tout irait bien pour moi. Cependant, j’ai appris que, si je décidais vraiment de mourir, je reviendrais dans la même situation, reprendrais la même décision et tout recommencerait. Comme j’étais sûr de ne pas vouloir revivre de telles choses, j’ai décidé de rester.
L’ange m’a alors incité à décider de quelle manière je voulais vivre. J’ai vu deux chemins distincts : celui de « quelqu’un qui donne à la vie » et celui de « quelqu’un qui prend à la vie ». Il me fallait en choisir un. Une fois encore, aucun jugement n’accompagnerait ma décision ; le choix était entièrement le mien. L’ange m’a montré ou menait chaque chemin j’ai choisi d’être « quelqu’un qui donne ».
Extrait du livre : Visions angéliques
Doreen VIRTUE édition exergue
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Toute ma reconnaissance et ma gratitude aux toutes petites sphères de lumière qui m’accompagnent depuis déjà tellement d’années.
Écrit par Y’out
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