Illustration structurante 2/7
Où je récapitule brièvement l’article précédent :
– L’idée qu’il y aurait une ouverture des « consciences » c’est un cache misère qui montre uniquement que les problèmes que l’humanité aura à affronter sont de plus en plus visibles. Au fur et à mesure que les problèmes s’annoncent les consciences s’ouvrent.
C’est d’ailleurs à ce titre un bon baromètre.
– Il fut un temps où ils étaient nombreux à aller à l’église, aujourd’hui ils vont tout aussi nombreux à des conférences sur la conscience -entre autres- ou suivent des séminaires de développement personnel. C’est un premier pas dans le cadre de notre évolution en tant qu’espèce mais il est notoirement insuffisant.
Il est insuffisant car cela ne permet pas la conversion identification/dépendance.
– La réalité qui s’impose à l’homme dès sa naissance est d’ordre biologique et matériel.
Identification très forte, exclusive à cette réalité là .
Cela donne si je reprends la home page de mon site :
– Ne pensez-vous pas que l’avenir s’annonce compliqué pour notre espèce : mur des ressources, changement climatique, changement géopolitique etc…
– Si certainement.
– Si une ouverture existe, qu’elle nous permette d’accéder à des espaces psychiques que rien ne limite, qu’elle nous sorte de notre
état de simple mortel afin d’envisager notre ligne de vie dans l’espace-temps de façon différente ce serait-ti pas mimi ?
– Si certainement.
– La seule expérience qui nous permettrait de nous « détacher » de notre identification à la réalité biologique/matérielle ne serait-elle pas de transcender la mort ?
– Si certainement.
– On fait quoi ?
-ça me gonfle j’ai une tonne de trucs à faire, le linge à repasser qui s’entasse, un mail urgent, toto à amener chez l’orthophoniste… et ce que je te dis là c’est rien en comparaison si j’habitais dans des régions moins clémentes.
Donc si je reprends mon algorithme à son point de départ cela donne d’un coté une interprétation/identification à une réalité matérialiste et finie dont l’expérience est évidente et de l’autre côté une interprétation/identification à une réalité immatérielle et infinie dont l’expérience est compliquée à mettre en oeuvre.
Schématiquement cela donne ça :
Interprétation/identification matérielle – finie
– expérience consciente naturelle et facile à comprendre
– quand je partage du matériel je le divise*
OU
Interprétation/identification immatérielle – infinie
– expérience consciente non naturelle et difficile à comprendre
– quand je partage de l’immatériel je le multiplie**
*Si j’ai dix euros et que je veux les partager et les donner je suis obligé de diviser cette somme. En outre si je donne mes dix euros alors je ne les ai plus.
** Si je partage par exemple un savoir, que je le donne, non seulement je multiplie ce savoir mais de surcroît je ne le perds pas, ce savoir est toujours mien.
Si vous voyez autre chose faites moi signe ! Je suis bon bougre.
Tout l’enjeu de ce que l’on nomme la spiritualité tient principalement dans ce que je viens d’écrire. Si vous intégrez cela tout ce que vous pourrez lire par ailleurs dans le domaine spirituel vous paraîtra limpide. Le reste tient dans les rubriques témoignages, interprétations et motivations.
Maintenant on fait comment pour vivre cette conversion, vivre l’expérience de notre réalité immatérielle et infinie et nous donner un avenir ? Car j’insiste , lourdement j’en conviens, mais fini et matériel cela n’a évidemment pas d’avenir, à un moment donné ou à un autre cela tombe en poussière. N’est il pas ?
Pour répondre à cette question il convient déjà d’arrêter de s’autoflageller dans le style l’homme est mauvais, il ne comprend rien, regarder il est entrain de détruire la planète… j’en passe et des moins bonnes.
Dans le cadre de l’évolution de notre espèce nos ancêtres ont fait comme ils ont pu et que nous ayons tous suivi le choix « matériel/fini » cela n’a rien de surprenant, ni d’infamant car c’était et cela reste évident.
Aujourd’hui et seulement aujourd’hui – depuis quelque temps si vous voulez- nous pouvons observer que cette branche naturelle de l’évolution est en train d’atteindre ses limites.
Nous aurons très certainement dans un avenir proche épuisé l’ensemble des possibilités que nous offrait cette orientation. Il est donc temps de revenir sur le choix non véritablement exploré par la majorité de notre espèce, celui qui se trouve à la base de notre arborescence à savoir celui que je résume par « immatériel/infini ».
Ecrit par Y’OUT