Pour en finir avec les Y’IN

Lors de tout séminaire il y a des périodes de pose où les participants en profitent pour se détendre, récupérer. C’est le moment d’aller s’en griller une, d’aller faire pipi que sais-je encore.

De temps à autre les sujets de discussions abordent les problèmes du moment, ceux que nous devons affronter au jour le jour, ceux qui occupent principalement l’espace médiatique.

Il n’est pas rare alors que l’on me demande mon avis sur l’un d’entre eux.

Je ne m’exprime plus dès lors que les propos se réfèrent aux préoccupations engendrées par l’espace temps. Comme j’aime souvent à le dire je ne suis pas là pour penser mais pour donner à penser.

Plus sérieusement les raisons sont les suivantes :

  • Dans le cadre de la représentation/identification qui est la mienne (cf. mon livre) donner mon opinion sur des sujets qui font partie des éléments de ma conscience ce serait comme si, vous, dans le cadre de la représentation/identification qui est la vôtre vous vous exprimiez sur les organes de votre corps, poumons, reins, cÅ“ur etc… Je ne doute pas un seul instant que la bonne santé de vos organes soit importante. En ce qui me concerne je ne doute pas qu’elle le soit et je n’ai donc pas à m’en préoccuper tout du moins pas de cette manière.
  • Ce n’est donc pas un sujet en tant que tel et ce d’autant plus que votre pronostic vital est engagé. Je sais que c’est le genre de prédiction que vous n’aimez pas lire ou entendre. Peu importe il arrive toujours un moment où il n’est plus possible, tout du moins à titre collectif, de faire un retour en arrière. À quoi bon discuter d’un sujet dont on sait que l’on ne peut rien changer à la course de sa trajectoire ?

En complément :

Il n’y a pas, il ne peut y avoir de rapport de force entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres. Cela pour une raison simple et qui se suffit à elle même. Les deux ne sont pas de même nature.

Le rapport de force, car il y a bien un rapport de force, lui se situe avant, avant le choix. Notre libre arbitre c’est au moment précis du choix qu’il s’exerce.

Il a été donné à notre humanité à la fois la capacité et la liberté de choisir. Nous nous situons encore pour peu de temps dans ce petit segment de l’évolution où, non plus à titre collectif mais à titre individuel, il est encore possible de choisir.

Il y avait deux choix, chacun contenait en lui sa propre dynamique d’évolution et donc sa propre fin.

Un choix matérialiste, pour faire simple, dans lequel l’homme au fur et à mesure que le temps passe s’enfonce de plus en plus profondément dans la matière finissant par rejeter la moindre parcelle de lumière. Cette dynamique au final, au bout du bout, c’est au moment de l’effondrement de la matière que l’homme disparaît avec elle.

Un choix spirituel, là également pour faire simple, dans lequel l’homme au fur et à mesure que le temps passe, s’ouvre, accueille plus de lumière finissant non pas par rejeter toute parcelle de matière mais cette dernière devenant alors obsolète, la matière se dissout dans la lumière, l’homme avec elle.

Deux choix d’évolution, l’un entraîne le chaos, la souffrance, l’agonie d’une espèce, la fin d’une expérience, expérience mort-née par le choix initial, l’autre engendre dans le temps plus d’harmonie, de beauté, de bonté et de vérité et au final revient à son point d’origine, participe de tout ce qui est crée, de tout ce qui est, Démiurge par nature.

En un mot deux choix deux expériences.

Quand les ténèbres obscurcissent le ciel vous ne les combattez pas, vous allumez la lumière.

Écrit par Y’OUT

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