Méthodologie de la Sortie Hors du Corps V
Nouvelle page- Nouveau titre : Le grand reset.
Reset est un mot qui va certainement devenir à la mode dans un proche avenir alors autant se l’approprier pour notre plus grand profit.
Nous allons traiter ici du « film » que vous devez construire et qui va vous accompagner jusqu’au moment où….vous sombrerez dans les bras de Morphée ou vivrez votre 1ère sortie hors du corps. 😊
Dans la grande majorité des livres qui traite de la Sortie Hors du Corps un parallèle est constamment fait entre une dynamique d’envol, de vol, d’élévation liés à la dynamique de sortie elle même. En cela vous devriez vous imaginer en train de grimper à une corde, de décoller en avion, etc…
À mon humble avis tout cela me paraît too much anthropique. Dans la pratique et par expérience c’est assez décevant en terme de résultat.
Je vous propose une autre approche.
Il y a quelques années de cela, alors que je me posais la question : « comment puis-je améliorer ma technique en SHC ? » j’ai fait le rêve suivant et là sans nul doute possible c’était bien un rêve.
Ce rêve est devenu récurrent, le décor, les circonstances changeaient mais le scénario était toujours identique.
Pour une raison quelconque alors que je marchais il fallait que je m’envole soit poussé par un désir naturel soit parce que je devais échapper à un danger. Ma préoccupation était toujours la même comment m’élever dans les airs ?
Parfois j’y arrivais laborieusement. D’autres fois c’était tout bonnement impossible. Enfin il m’arrivait d’avoir peur, peur de ne pas pouvoir redescendre 😊.
Le grand « pied », plaisir ultime quand je jonglais avec les hauteurs, les distances de façon naturelle !
Jubilatoire c’était.
Ces rêves tournaient toujours autour d’une problématique similaire « trouver le bon état d’esprit » celui qui me faisait naturellement léviter.
C’est une tâche assez ardue que de décrire avec des mots un état d’être. L’élévation débutait avec une liberté liée à une absence de pensées. Seule la « vacuité », l’absence de contenu mental conscient m’amenait à un état d’apesanteur. Esprit vide corps léger 😊. C’est à peu près cela. Toutes pensées, toutes préoccupations me ramenaient inévitablement sur le plancher des vaches.
Je n’ai jamais pu reproduire à l’identique cet état d’être en dehors d’un état modifié de conscience.
Par contre cela m’a permis de comprendre un peu mieux le travail de la conscience lié à l’expérience de la sortie hors du corps.
Devenons pratique et retenez qu’il va vous falloir à un moment donné « vider » votre conscience non pas de tout contenu (ouf) mais d’un certain contenu (youpi).
Voyons lequel.
Dans leur livre « Voyage aux confins de la conscience » Sylvie DETHIOLLAZ et Claude Charles FOURRIER racontent l’histoire d’un jeune surfer qui, déstabilisé par une vague maous costaud, tombe de sa planche, s’étouffe et alors comprend qu’il va très certainement se noyer. C’est alors qu’il aperçoit une lumière, décide d’aller à sa rencontre plutôt que de se battre contre les éléments.
Bref, il a fait un choix. Acter le fait qu’il allait mourir et passer à autre chose.
C’est ce que vous allez faire, acter le fait que vous allez mourir afin de passer à autre chose, dans le cadre d’un scénario que vous écrirez.
Tirer un trait sur un contenu de la conscience afin d’être disponible pour un autre contenu.
Cela ressemble fichtrement à un « mourir maintenant au maintenant » afin de laisser émerger un autre univers, un autre espace.
Bon à ce stade je ne vous vois pas partir méditer dans le désert pendant des lustres donc on va simplifier la structure du scénario.
À maintes reprises j’ai écrit que vous deviez vous identifier au fait que vous étiez conscience et que cette conscience est ce qui observe et ce qui est observable. J’ai en outre souligné que ce qui observe et ce qui est observable sont obligatoirement et de fait de même nature.
Si ce qui observe change de nature alors de facto ce qui est observable change de nature également.
Autrement dit changez la nature de votre « je suis » que vous identifiez aujourd’hui à votre être biologique et la nature de ce que vous observerez changera de facto.
Allongez vous, détendez vous, souriez à qui vous êtes, à votre parcours, à la vie ….
Soyez reconnaissant mais maintenant il vous faut partir et mettre tout cela entre parenthèse, partir vers un nouveau continent, vivre de nouvelles aventures, de nouvelles rencontres dans le cadre de ce que vous êtes aujourd’hui un « je suis » par nature immatériel… spirituel… etc…
Allez y, construisez votre scénario et ajoutez la dynamique suivante :
« L’intention proclamée crée l’action »
« L’accueil ouvre le champs sa réalisation »
« La reconnaissance la manifeste »
C’est fou comme je suis merveilleux, je m’étonne moi même 😊.
Je vous aime.
Écrit par Y’OUT
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